🚀 1. Un destin exceptionnel, de la rue à la gloire NBA
Né en 1970 à Bournemouth et élevé au Nigeria, Masai Ujiri a mené une carrière de joueur semi-pro en Europe avant d’entamer un parcours fulgurant dans les coulisses du basket. Débuts comme scout bénévole chez Orlando, puis rôle crucial à Denver où, nommé GM en 2010, il remporte le trophée Executive of the Year en 2013 après avoir établi un record de franchisé (57 victoires). En 2013, il rejoint les Toronto Raptors comme GM, puis accède au poste de président en 2016, orchestrant l’ère Kawhi et le sacre historique de 2019, le premier titre NBA pour une franchise canadienne .
🏆 2. Patriarche d’un royaume, moteur d’un titre
Sous sa gouvernance, les Raptors sont devenus des acteurs majeurs : plusieurs titres de division, régularité en playoffs et surtout ce sacre en 2019, obtenu grâce à ses choix audacieux — échange DeRozan contre Kawhi, recrutement de Nick Nurse — et sa vision internationale. Engagé dans l’international, sa fondation Giants of Africa montre son côté visionnaire et humanitaire. Son action a marqué l’organisation sur et hors du terrain.
❌ 3. Fin d’un chapitre : renvoi soudain et avenir flou
Le 27 juin 2025, après 13 saisons marquantes, les Raptors annoncent la fin de l’ère Masai Ujiri : président et vice‑président de la franchise ont été licenciés. Un départ inattendu, alors que son contrat arrivait à son terme. Malgré des remerciements respectueux de la direction (« il a transformé l’organisation »), la franchise souhaite amorcer un nouveau cycle, tout en prolongeant le GM Bobby Webster et en lançant le recrutement d’un successeur via CAA Executive Search.
🔄 4. Un coup de tonnerre… pour mieux rebondir
Ce départ s’inscrit dans une période de transition pour les Raptors, qui visent à redéfinir leur stratégie post-sacre. De son côté, Ujiri reste un profil extrêmement convoité : passé par Denver et Toronto, reconnu pour son esprit audacieux et sa vision globale, il pourrait briller ailleurs dès la rentrée, même s’il garde des liens forts avec Toronto.
